Zoï Sévérin

Zoï Sévérin, star de la série ‘Ici tout commence’, se livre sur sa carrière

C’est avec un grand plaisir que nous avons rencontré Zoï Sévérin, l’une des actrices phares de la série quotidienne Ici tout commence, sur TF1. De passage à Cannes pour le Festival Canneséries, c’est dans une suite incroyable du Mondrian Cannes, sur la Croisette, que nous avons pu échanger sur son parcours, le personnage de Jasmine, qu’elle campe dans la série, et ses ambitions.

Crédit vidéo : Baris Demiray

Madame Riviera : Bonjour Zoï, bienvenue au Mondrian Cannes, à l’occasion du Festival Canneséries. Tu es ici pour représenter la série Ici tout commence avec quelques-uns de tes camarades. Après le succès de Demain nous appartient, TF1 a décidé de créer Ici tout commence, qui est un peu la petite sœur de la série. Toi tu es arrivée un peu en cours de route. Si je me rappelle bien, c’était un an après le début de la série. Qu’est-ce que ça t’a fait de rejoindre un si gros programme ?

Zoï Sévérin : C’était très impressionnant au début. Surtout quand on arrivait le premier jour. Et Marion, qui gère les comédiens, nous a présentés à toute l’équipe. Et arriver dans ce grand décor, avec ces grandes équipes, on a l’impression que ça fait un peu ‘famille’. Donc c’était très impressionnant le premier jour. Je crois que j’ai dit bonjour à 300 personnes à la fois. Tout le monde m’a dit son prénom mais je n’ai retenu celui de personne. Mais ça donne envie et puis ça fait vraiment un esprit de famille Donc ils étaient très accueillants, très bienveillants. Je me souviens de Nico qui joue le personnage d’Eliott, qui nous a fait faire tout le tour, la présentation, qui a pris de temps et c’était hyper agréable, hyper chouette. Donc c’était impressionnant mais c’était un premier jour hyper excitant. C’est un peu comme entrer dans une grande famille au final.

Est-ce que le fait de vivre cette ascension liée à la série t’a permis de rêver de plus grand, dans ta carrière d’actrice ?

Alors j’ai toujours rêvé très grand. Depuis que je suis haute comme trois pommes, j’ai toujours voulu faire ce métier, et j’ai toujours cru au fait que ça allait se réaliser. J’ai mis tout en place aussi pour que ça se fasse. Donc je vais continuer de rêver encore plus grand.

Ça t’a donc confirmé ce que tu pensais déjà. Et j’imagine justement que la série t’a fait évoluer en tant qu’actrice, mais aussi en tant que femme ?

La série c’est presque un laboratoire. Et puis avec le rythme de la série, on va tourner 8 séquences par jour, donc on a une heure, une heure et demi à peu près pour chaque scène. Donc s’il faut pleurer, on pleure, s’il faut se mettre en colère, il faut se mettre en colère. Et c’est vrai que ça donne un accès plus rapide à ses émotions, vu que tu n’as pas le choix. Tu es obligée d’envoyer en fait. Et c’est vrai qu’à ce niveau là, c’est un endroit où on apprend énormément. Même le rapport à la caméra, qui n’est pas le même que le rapport à la scène du théâtre. Et au sujet de mon évolution en tant que femme, je pense que dans tous les milieux où l’on arrive, où l’on évolue pendant 2 ans et demi, on grandit forcément. Vis à vis des personnes que l’on rencontre, de la confiance aussi que ça peut donner, la reconnaissance du public… On a la chance de le voir, et ça fait chaud au cœur, c’est agréable.

Tu as toujours dit que tu sentais assez proche de ton personnage en termes de valeur, de principe, etc. Est-ce que tu as l’impression que ce personnage là t’a fait évoluer, également ?

Je pense qu’elle m’a donné un peu plus de caractère peut-être Un petit peu plus de répondant. Parce que j’ai toujours eu ce truc de vouloir bien faire, être polie. Et c’est vrai que le personnage du Jasmine est très… pas rentre dedans, mais bon. S’il y a quelque chose qui va pas, elle ne s’en cache pas. Donc oui j’ai un peu les mêmes valeurs qu’elle, mais c’est vrai qu’elle m’a peut-être donné un petit coup de boost au niveau du caractère.

Est-ce qu’en voyant l’engouement que suscite ton jeu d’actrice au sein de la série, tu souhaites désormais accéder à des programmes encore plus prestigieux ? On sait qu’Ici tout commence est un des programmes phares de TF1, mais est-ce que tu souhaites aussi évoluer dans ce sens là ?

Oui, oui ! J’ai envie d’évoluer que ce soit la télé, pour des plateformes ou pour le cinéma. Tant que je peux raconter des histoires, ça me va. Peu importe où ce sera, comment ça se fera. Tout ce qui m’intéresse, c’est les personnages et le fait de raconter quelque chose. Peu importe par quelle production ou quel diffuseur ça se fait.

Je te parle beaucoup de ton métier d’actrice, mais on sait que tu as évolué dans le théâtre…

J’ai beaucoup appris par le biais du théâtre car mon père est comédien. J’ai beaucoup voyagé avec lui, pendant qu’il faisait ses tournées avec sa compagnie. J’ai très vite été happée par ce milieu. J’ai fait que du théâtre jusqu’à Ici tout commence. Donc ça a été une grande partie de ma vie jusqu’ici, car je n’ai que 24 ans. Mais c’est vrai que le rapport à l’image est. complètement différent que le rapport au théâtre Et ce qui est chouette aussi avec la télévision ou le cinéma, c’est le fait de raconter des histoires qui ne sont jamais les mêmes, chaque jour. Tandis que pour le théâtre, c’est la même histoire. Ce ne sont jamais les mêmes émotions parce que chaque soir, il y a ce truc unique et le rapport au public est entièrement différent. Mais moi qui suis très impatiente et hyper active, j’aime bien avoir une histoire à raconter, puisse passer à une autre. Et ça me fait vivre encore plus de choses.

J’ai vu que tu avais même monté ta propre compagnie…

Ce n’était pas une compagnie, mais un collectif. C’était suite à une école qu’on avait faite ensemble. On est partis, on voulait continuer notre formation. De ce fait, on a engagé un coach et on a écrit nos premières bandes de démo. Parce que c’est un peu obligatoire pour mettre un pied dans le milieu. Et oui, c’était très chouette d’avoir ce collectif parce que ça nous a aussi permis de découvrir un peu la difficulté du milieu, comment mettre des choses en œuvre pour créer des projets et tout ça. À côté de ça, je jouais aussi dans une pièce de théâtre à la comédie Saint-Michel. Donc c’était beaucoup de choses et c’était une super période.

C’était un projet que tu avais un peu en tête déjà quand tu étais petite ? Le fait de prendre ton indépendance, dans le milieu du théâtre justement ?

Oui, moi je suis très collectif justement. J’aime beaucoup travailler en équipe.Je trouve ça super, c’est justement propre au rapport au théâtre, on est tous ensemble parce que c’est du direct, donc on est tous dans le même bateau. Et donc le collectif est très important. Il faut qu’on se soutienne et qu’on avance ensemble.

Comment s’est passée la transition entre les planches du théâtre et les plateaux de tournage ?

J’étais flippée. C’est très impressionnant de travailler avec des caméras. Justement, le théâtre c’est du direct en finalité et le plateau tournage, tu peux faire des montages. Oui c’est vrai qu’on pourrait dire que c’est peut-être plus simple parce qu’on a un peu ce filet de rattrapage. Mais moi ça m’a beaucoup plus stressée. C’est peut-être parce que je n’étais pas habituée, que je n’en avais jamais fait. Mais j’ai vraiment apprécié les premières instants.

On lit toujours beaucoup d’informations similaires à ton sujet comme ta passion pour le théâtre, ton personnage de Jasmine dans la série Ici tout commence… Est-ce qu’il y a d’autres choses que tu aimerais livrer au public, que les gens connaissent pas forcément de toi ?

Wow… Il y a beaucoup de choses mais ça m’appartient. J’adore jouer effectivement, mais j’adore écrire aussi. J’essaie de développer des projets avec des amis à moi. Comme je le disais tout à l’heure, j’adore raconter des histoires. J’aime bien en inventer aussi, et c’est super parce qu’on s’est encore créé une sorte de petit collectif, où on aime bien raconter des histoires, chercher et trouver des manières de le faire. Là on a fait un court-métrage ensemble pour le Nikon Film Festival, et c’est avec cette team-là qu’on travaille sur un autre projet de court-métrage. On travaille sur une série aussi, donc j’aime bien. En fait, toutes les formes par lesquelles je peux raconter une histoire me plaisent énormément.

Tu as déjà reçu des messages de fans j’imagine… Et est-ce qu’ils te disent que tu les inspire,que tu les pousses quelque part à faire ce même métier ?

Oui j’ai déjà eu ce genre de messages, et c’est très touchant. C’est comme si on me mettait sur un piédestal, et ça me fait vraiment bizarre. La première fois qu’une fan m’a demandé un autographe, une photo, ça m’a fait extrêmement bizarre. Ce rapport là a été un peu étrange au début, mais ça fait toujours plaisir. Et si je peux inspirer les gens et les aider… ça ne peut qu’être touchant.

Est-ce que tu as envie de leur dire que c’est quand même un métier compliqué ? Qu’il faut s’accrocher évidemment, comme dans tous les métiers passion on va dire. Mais quelque part les avertir qu’il faut vraiment cravacher pour y a arriver…

Ah ben oui il faut cravacher ! Mon père me l’avait dit à l’époque quand je lui ai dit que je voulais être comédienne. Il m’a dit « D’accord, tu vas en chier mais vas-y ». Mais oui je sais que c’est… C’est vrai que c’est un métier où il faut déjà y croire Ne rien lâcher et persévérer, peu importe le temps que ça prend. Si on y croit, on y arrive. C’est un peu ma manière de voir les choses : quand on veut, on peut. Mais c’est sûr que c’est un milieu tellement prisé Et ce n’est pas que des strass et des paillettes. Ça demande énormément de pratique, de formation, d’entraînement. Rien que pour la série, on travaille certes du lundi au vendredi, de 8h à 19h, mais aussi le soir quand on rentre chez nous pour retravailler nos textes. On répète aussi avec nos partenaires… Enfin c’est un travail qui ne s’arrête pratiquement jamais. Même quand je suis en off par exemple sur ITC, je me dis « Qu’est-ce que je pourrais raconter comme histoire ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire ? Il faut que je trouve des projets qui peuvent intéresser le public ! ». C’est un métier qui est en permanence en moi et qui prend beaucoup de place. Donc c’est vrai qu’il faut se donner les moyens pour y avoir accès.

Est-ce que tu as eu des moments où tu étais un peu découragée ? Où tu t’es peut-être dit : ‘Est-ce que je ne prendrais pas un métier comme tout le monde, avec un CDI, où ce serait ‘plus simple’ ?… Parce que moi même c’est le cas des fois ! Un CDI pour vivre plus sereinement, au niveau des finances, de la pression…

En vrai… non ! Je n’ai jamais eu de plan B. Ce qui n’a pas plu à ma mère, d’ailleurs. Ça a toujours été ça, et je ne me suis jamais laissé l’option que ça ne marche pas. Donc il n’y avait pas la place pour autre chose. Il fallait que ça marche. Et ça a marché.

Je te parlais des fans, pour qui tu es une inspiration, mais quelles sont tes propres inspirations ? As-tu eu des ‘role models’ pour en arrive là où tu es ?

Mon papa, pour commencer. Dès le début parce que j’étais toute petite, et que, c’était mon papa, tout simplement. De le voir jouer, de le voir donner ces sensations au public, leurrdonner des émotions que ce soit du rire, des pleurs, de la colère, de l’engouement, tout ça. Je trouve ça incroyable de réussir à faire passer ces émotions-là. C’est vraiment un partage que je trouve super. Donc ma première inspiration, c’était mon papa. Après il y a beaucoup de gens aujourd’hui qui m’inspirent comme Camille Cottin. Je trouve que sa carrière est incroyable, j’ai beaucoup d’admiration pour elle et je rêverais de jouer avec elle.

Le message est passé pour Camille Cottin ! Et au vu du succès qu’a déjà atteint Ici tout commence,est-ce que tu te vois déjà voguer un peu vers de nouveaux horizons, vers de nouveaux objectifs ?

Oui, j’aimerais beaucoup. Après c’est vrai que mon personnage dans la série a pris une grande place assez rapidement. Donc ça n’a pas laissé beaucoup de place à autre chose. Je suis contente d’avoir mis l’accent sur ITC. Non pas que je vais m’en aller et tout arrêter maintenant. Mais en tout cas pendant les trois années qui sont passées, je suis contente d’avoir mis l’accent là dessus. Parce que c’est un personnage très intéressant, avec un caractère très fort, une histoire aussi très intéressante à raconter, et je suis très contente de l’avoir fait. Mais c’est vrai que j’ai envie effectivement d’aller voir d’autres choses, découvrir, raconter d’autres histoires. Sans laisser tomber le personnage de Jasmine parce que j’adore toujours autant ce que je joue. Et merci aux scénaristes parce qu’ils me régalent !

En tant qu’actrice, au sein de la série, as-tu la liberté quelques fois d’apporter tes petites touches par rapport à ton personnage?

Oui, complètement. Déjà, quand on arrive sur la série, ils nous ont donné une sorte de ligne à suivre vis à vis de nos personnages. Mais on a quand même la place de lui créer un vocabulaire par exemple. On peut aussi discuter avec les scénaristes de notre vision du personnage, avec la production aussi. On a donc de l’espace pour inclure un petit bout de nous dans le personnage, et c’est plutôt cool.

En commençant à interpréter le personnage de Jasmine, est-ce que tu pensais qu’il évoluerait autant, et qu’il prendrait une si grande place au sein de la série ?

Non, je ne pensais pas qu’il prendrait autant d’ampleur. Ça a été beaucoup d’un coup. Après, j’ai très vite été habituée à beaucoup travailler parce que j’ai travaillé en restauration. Mais c’est vrai qu’il a pris une certaine ampleur, qui ne s’est pas arrêtée on va dire. Je ne m’y attendais pas du tout, et je ne m’en suis pas trop rendu compte avant. Je l’ai réalisé au bout d’un an je pense, parce que le rythme est tellement soutenu qu’au bout d’un an je me suis dis je ne m’arrêtais pas de tourner. Et c’est très plaisant. Comme je le disais, j’adore vraiment ce que je joue. Et ce qui est bien avec la quotidienne, c’est qu’on peut raconter mille et unes histoires. Il y beaucoup d’enjeux, on raconte et on croise beaucoup de personnages. Ce sont des énergies encore différentes, en fonction des comédiens.

Dans une interview, tu as dit que tu aurais bien aimé jouer le rôle de Charlène. C’est vraiment tout et son contraire parce que ton personnage est tellement apprécié. Je pense que les gens se sont vraiment attachés à Jasmine, et elle représente parfaitement la dynamique d’Ici tout commence. Quand on pense à la série, un des personnages auquel on pense en premier, c’est le tien.

C’est gentil, merci ! Les rôles de Charlène ou de Cardone par exemple sont des rôles de méchantes, et c’est génial. Etant donné que je ne l’ai pas encore fait, j’aimerais beaucoup jouer un tel personnage. On a tous cette part en nous qui est absolument abominable, qu’on ne laisse jamais sortir. Le plateau, c’est un peu l’occasion justement de laisser libre court à cette partie noire de nous-même.

Pour clôturer cette interview, est-ce qu’on peut te souhaiter encore autre chose ? Je ne sais pas si toi même tu sais un peu ce vers quoi tu veux te diriger, ce qu’on pourrait te souhaiter pour la suite ?

Vous pouvez me souhaiter de faire plein de films, de vivre de ce métier toute ma vie, d’être heureuse … Ce sera déjà pas mal!

Tu aimerais passer aux films maintenant ?

Oui, j’aimerais beaucoup parce qu’il y a quand même plus de temps je pense au niveau du jeu. Comme je le disais, on a une heure et demi pour faire une séquence. C’est super parce que ça nous fait travailler l’efficacité, les émotions, et ça nous permet de trouver rapidement des solutions. Mais j’aimerais bien approfondir ce côté-là.

On sait qu’il y a pas mal de tes camarades qui ont commencé à poursuivre d’autres aventures. Tu l’as vécu comment toi d’ailleurs ? Il y a eu quand même beaucoup de départs importants. Évidemment, j’imagine que tu leur souhaites le meilleur mais ça a dû faire un vide…

Surtout vis à vis des deux personnages avec qui je tournais le plus souvent, donc Greg et Eliott interprétés par Mika et Nico. C’est sûr que ça a fait bizarre, parce qu’on avait créé ce petit cocon, une famille. C’était un peu déstabilisant mais en même temps, ça a donné un autre souffle au personnage de Jasmine qui ne se définissait plus que par ces deux personnages-là et cette famille. Sur le moment, ça a été dur, je ne vais pas te mentir, je ne suis pas contente qu’ils soient partis. Mais c’est bien parce que depuis, je joue avec d’autres personnages et c’est vraiment une autre énergie. Ca me sort de ce que j’avais l’habitude de jouer donc c’est vraiment cool.

L’histoire dIci tout comment se passe dans un institut, donc évidemment il y a des personnages qui ont fini leurs études et qui sont partis. Mais, de ce fait, les téléspectateurs apprennent à en connaître de nouveaux. Au début c’est même déstabilisant pour les téléspectateurs mais ils vont apprendre à les aimer, parce qu’il y a eu un attachement énorme. En tant que téléspectatrice, je trouve que quelque fois on ne s’attend pas à s’attacher autant à certains nouveaux personnages.

C’est super franchement, les scénaristes sont très forts et ils nous font vivre énormément d’histoires.

Merci d’avoir pris le temps, sous le beau soleil cannois. Pour rappel, tu es là pour représenter la série Ici tout commence et tu vas monter les marches, c’est une première d’ailleurs, à l’occasion du Festival Canneséries.

C’est ma première montée des marches de Cannes. J’ai fait le festival de Monté Carlo et de La Rochelle, mais pas celui de Cannes.

On a hâte de te retrouver en tout cas, merci beaucoup et merci au Mondrian Cannes de nous avoir si bien accueillies !

Crédit photo et vidéo : Baris Demiray

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