Chloé B

Chloé B dévoile les clés de la réussite de sa marque de bijoux, Maison Dorée

Dans les jardins du Mondrian Cannes, en plein cœur du Festival, nous avons eu le plaisir d’accueillir la créatrice de contenu et entrepreneuse Chloé B. Nous sommes revenues sur son parcours, et avons parlé de son business, Maison Dorée, dont elle nous a donné les clés du succès. Interview.

Madame Riviera : Bonjour Chloé on est ravi de t’accueillir dans notre format ‘Muses’ et dans les jardins du Mondrian Cannes. Est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui te connaissent pas ? Il y en a très peu tout de même…

Chloé Bleinc : Merci déjà de m’accueillir ça me fait très plaisir d’être là, dans ce si joli cadre, en plus il fait beau donc on va toucher du bois pour garder ce beau temps. Pour me présenter en quelques mots, je suis une entrepreneuse française. J’ai créé ma première société de création de contenu aux prémisses de l’influence, c’était il y a 10 ans maintenant à peu près. Au départ ce n’était pas du tout dans le but de créer du contenu, c’était vraiment une passion. J’adorais découvrir les vidéos YouTube je suivais beaucoup d’influenceuse américaines, australiennes. Je me suis dit ‘pourquoi ne pas lancer ma chaîne Youtube ?’. J’aimais bien tout ce qui était montage vidéo etc, donc je me suis lancée sur Youtube et ensuite j’ai créé ma seconde société Maison Dorée dans laquelle je fabrique les bijoux, je les dessine et on les revend sur notre site en ligne majoritairement. On a fait quelques points de vente déjà des pop-up store à Paris à Bordeaux dans toute la France à Lyon à Marseille.

Du coup on va faire un petit retour sur tout ça. Tu t’es lancée à l’âge de 18 ans exactement. Vraiment, je pense que tu es considérée comme l’une des pionnières du réseau Youtube. Qu’est-ce qui t’a décidé justement à te lancer et plus particulièrement dans le domaine du maquillage ?

J’ai toujours aimé le maquillage. J’adorais maquiller mes copines quand on sortait, qu’on était un petit peu adolescentes. J’adorais leur mettre une touche de mascara, une petite touche de rouge à lèvres pour les sublimer. Donc je me suis totalement et naturellement tournée vers le maquillage parce que c’était quelque chose qui était inné chez moi. Mais j’ai toujours aimé ça. Je me rappelle quand j’étais petite, ma maman était abonnée à Vogue et je déchirais les pages des magazines beauté, j’avais tout un carnet avec tous les pages, les conseils que je regroupais et toutes les petites astuces pour avoir de beaux cheveux soyeux, une belle peau etc. Donc j’ai toujours été assez orientée maquillage. C’était ainsi assez naturel pour moi de me tourner vers le maquillage.

Après tu t’es lancée dans la mode…

Exactement, puisque j’ai eu l’occasion de rencontrer de très beaux partenaires, d’évoluer et de prendre en maturité. Et c’est vrai que quand tu as 17/18 ans, enfin en tout cas moi, je n’étais pas forcément très ouverte au domaine de la mode, bien que ma maman était abonnée à Vogue et que j’aimais tous domaines. C’est vrai que c’est venu un petit peu plus tard, quand j’ai quand j’ai grandi, que j’ai découvert d’autres marques et qu’internet a vraiment pris le pas sur toute la mode et nous a apporté des choses qui venaient des États-Unis. J’aime beaucoup l’influence des États-Unis et le fait de découvrir tout ça avec les réseaux qui sont arrivés ensuite, ça m’a vraiment inspirée.

Par le biais de ta chaîne Youtube, tu as très vite trouver ta cible, un peu comme en étant la bonne copine. Du coup ça fait quand même longtemps qu’elle dure cette relation entre ta communauté et toi…

Oui, ça fait à peu près 10 ans, depuis que j’ai ouvert ma chaîne Youtube. J’ai commencé avec zéro abonné, comme tout le monde, et finalement, au fur et à mesure, ma communauté a grandi et j’ai vraiment créé un lien très fort avec elle parce que je trouve que les personnalités qui commencent sur Youtube partagent un lien assez différent avec leur communauté vu qu’elle propose des contenus très personnels. Elles s’ouvrent davantage, elles partagent des moments très privés de leur vie finalement, donc la communauté s’attache davantage et connaît vraiment la personne à travers ses vidéos. C’est ça qui fait vraiment le lien je trouve avec les créateurs sur Youtube. Comparé à des créateurs sur Instagram ou Tik Tok.

Et cette relation tu as su la garder, garder ce lien…

Dès que je rencontre une abonnée ou quelqu’un qui me connaît dans la rue, elle est toujours très heureuse de me voir, elle me sourit et donc j’ai ce feeling de copines, comme tu disais, parce que j’ai l’impression que ce sont les personnes qui me suivent depuis très longtemps. Je suis toujours très contente de les rencontrer moi aussi.

Depuis tout ce temps, tu as réalisé un grand nombre de collaborations. Est-ce que tu peux nous dire celle qui t’a le plus marquée ?

J’ai eu la chance de faire énormément de de belles collaborations. Je pense que celles qui m’ont le plus marquée, c’est surtout celles où je rencontre ma communauté. J’ai eu l’occasion de faire des Meetups, d’aller à la rencontre de toutes les personnes qui me suivent, ça c’est génial. Sinon les voyages… J’ai eu la chance d’aller à Los Angeles, j’adore cette ville. La toute première collaboration qui m’a le plus marquée, c’était avec Dior beauté je pense. Parce que c’était quand même une telle renommée, une telle marque, si luxueuse, que j’avais vue sur tous les magazines Vogue que ma mère avait… C’était vraiment impressionnant d’être invitée par Dior la toute première fois.

Est-ce qu’il y a des rêves que tu as réalisé également par le biais de ton travail, de tes collaborations ?

Bien-sûr…. Déjà, aller à la Fashion Week de Paris. Ca c’était l’un de mes rêves et pour ma première Fashion Week, L’Oréal m’appelle et me dit ‘Chloé on a une place pour toi pour la Fashion Week’. J’étais tellement heureuse. Donc oui, le fait de voyager, d’aller à des Fashion Weeks, des événements dont j’ai toujours rêvé finalement depuis que je suis petite fille. C’est ça que j’aime le plus.

Tu as utilisé ta popularité, ta notoriété, ta passion et tes compétences pour commencer plusieurs business. On va revenir sur ton premier bébé : ta marque de maillots de bain. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Ma toute première marque était une marque de maillots de bain, effectivement. J’étais associée avec une amie sur ce projet et ça a été très formateur, parce que je n’aurais pas pu me lancer dans un premier temps sur mon deuxième business, Maison Dorée. J’avais besoin de bases, j’avais besoin d’apprendre un petit peu le métier de l’entrepreneuriat et d’avoir de l’expérience. Donc ça a été très formateur et heureusement que j’ai eu cette expérience pour la suite de mes projets.

Et après tu as donc lancé Maison Dorée. Est-ce que tu as réussi à appliquer des leçons que tu as tiré justement de ta première marque ?

Oui, bien-sûr. Notamment la logistique, travailler avec un partenaire sérieux, méticuleux, pour envoyer les commandesà mes clients. Je me rappelle qu’avec ma maman, on écrivait à la main les adresses des clients, ça me prenait un temps fou et au final on devait se limiter sur le nombre d’articles que l’on mettait en ligne parce qu’on savait que si on mettait 50 articles en ligne, ça allait nous prendre par exemple 3 heures, d’aller à la poste, de préparer les commandes, d’aller faire toute la préparation logistique… Donc on se limitait sur ce temps de mise en ligne et finalement ce n’était pas viable. Il fallait vendre, il fallait faire grandir le business donc j’ai préféré passer par un logiciel assez rapidement pour toute cette partie là où finalement je n’avais pas vraiment de valeur ajoutée. Je préfère confier ça à quelqu’un qui est spécialisé plutôt que moi écrire à la main mais j’ai toujours gardé et conservé les petites cartes de remerciements.

Ça a été une évidence pour toi de créer ta marque et de te dire ‘d’accord, je suis créatrice de contenu, j’ai de la visibilité, je vais la mettre à profit d’une autre passion’ ?

Ce n’était pas forcément évident parce qu’il y a plein de créatrices de contenus qui ne veulent pas forcément développer un projet en parallèle. Moi je savais que j’avais besoin d’un nouveau challenge, parce que je faisais ça depuis six ou sept ans. J’avais commencé un petit peu en amont, avant vraiment d’être créatrice de contenu officiellement, donc je faisais ça déjà depuis un moment et je sentais que j’avais besoin d’enrichissement personnel un petit peu plus profond, de me concentrer sur un projet précis et le fait que je connaisse très bien ma communauté après toutes ces années, je savais exactement quoi leur proposer, ce qui allait leur faire plaisir. Le fait d’avoir un projet à moi, qu’on crée, sur lequel je pouvais me donner à 100 %, ça c’était ce que je recherchais.

Est-ce que tu as l’impression de travailler un peu en collaboration avec ta communauté ?

Bien sûr, je suis en échange constant avec ma communauté. Récemment, j’ai créé un petit groupe d’ambassadrices, qui sont une vingtaine pour le moment. Ce sont des filles qui me suivent depuis assez longtemps et qui sont déjà clientes de Maison Dorée. Je leur ai envoyé des bijoux, elles me font un ‘feedback’ et on échange sur la qualité des bijoux, la qualité de la dorure. Elles me conseillent certaines choses, par exemple certains designs, c’est assez enrichissant et pour moi c’est extrêmement important d’avoir cet échange constant avec ma communauté. Parce que finalement c’est elle que je cible et c’est pour elle que je crée les bijoux. Donc d’avoir le retour, c’est primordial.

Qu’est-ce qui fait, selon toi, que ta marque fonctionne toujours autant aujourd’hui ?

Que ce soit sur Maison Dorée ou sur l’influence, ce qui est important c’est vraiment de se renouveler assez régulièrement pour rester trendy, pour surfer sur la vague, être consistant, créer des collections créer du contenu assez régulièrement pour gagner en visibilité. Je prends l’exemple d’une boulangerie. Il y a deux boulangeries. La boulangerie d’en face ouvre tous les jours, la fille elle est là, elle travaille, et toi tu dis ‘moi je vais ouvrir seulement le mercredi et le jeudi’. Tu auras donc moins de clients et ton chiffre d’affaires sera peut-être inférieur alors que la fille qui est en face, elle vend ses pains au chocolat tous les jours, elle y va, donc il faut absolument être consistant et aller travailler tous les jours.

Quelles sont donc les clés de la réussite selon toi ?

Rester consistant dans tout ce que tu fais. ‘Quand on veut, on peut’. Ça, c’est ce que ma maman m’a toujours dit. Rester naturel, parce qu’au travers des réseaux, les abonnés, les visiteurs peuvent quand même te cerner. Si tu n’es pas vrai, ils vont tout de suite le voir et ça peut ne pas leur plaire donc garder son naturel. C’est ce qui rend unique. Si l’on fait comme les autres, ça ne nous démarque pas. Et conserver cette étincelle qui nous rend unique.

C’est quelque chose que tu as toujours réussi à faire, au final. Rester naturelle et garder ta vraie identité. Est-ce que tu as senti, à des moments peut-être, que tu as failli te perdre avec toutes ces opportunités, ta popularité ? On rappelle que tu as presque un million d’abonnés rien que sur Instagram. Ca peut monter à la tête, ça arrive à certains…

J’ai de la chance, je pense, parce que je suis très bien entourée. Pour Maison Dorée, j’ai une superbe équipe, que j’ai réussi à mobiliser et à motiver donc à ce niveau là, je remercie tous les jours les filles parce qu’elles sont canon et c’est grâce à elles qu’on en est là aujourd’hui. Et sur l’autre partie, Chloé B sur l’influence, je suis assez bien entourée grâce à mes parents également, qui m’aident à shooter, qui me boostent, surtout et qui me donnent confiance. J’ai la chance d’être bien soutenue et bien entourée. C’est vrai que d’habiter dans le Sud, ça conserve aussi mon image et mon bien-être mental. Si j’étais allée habiter à Paris tout de suite après mes études et que j’avais décidé de me focaliser sur l’influence, de couper les ponts avec mes racines, mes origines, effectivement j’aurais peut-être pu perdre pied et vriller. Mais heureusement ça n’a pas du tout été le cas et j’ai de la chance d’avoir ce contraste entre Marseille, où je retrouve mes bureaux, je suis très à l’aise. J’ai besoin de me ressourcer aussi dans le Sud, de voir l’horizon, d’être au calme, de décompresser quand je rentre de Paris, que j’ai fait toute une semaine ou tout un mois à fond, très intense dans toute la folie de Paris. J’ai besoin de venir me ressourcer, d’être chez moi à Marseille.

C’est un mode de vie qui t’inspire aussi dans la création de tes bijoux ? Le Sud, la Dolce Vita ?

Exactement. Maison Dorée est très tournée vers le l’empowerment de la femme. Je puise vraiment mon inspiration dans toutes les couleurs chaudes, les couchers de soleil, la lumière dorée. On prépare un shooting pour la semaine prochaine. On va shooter à Cassis et j’ai hâte puisque j’avais vraiment en tête ce côté très méditerranéen, ces eaux bleues turquoises, ça m’inspire énormément.

Est-ce que tu as d’autres projets qui arrivent prochainement ?

Il y a déjà le Festival de Cannes que je termine, j’étais avec Dyson et Dessange, mon partenaire annuel donc je suis très contente d’être avec eux pour la montée des marches. J’ai certainement le Grand Prix de Monaco qui arrive, j’ai hâte également de retrouver mes amis sur place et je suis une fan de Formule 1. Sinon ça va être l’été donc il y aura peut-être pas mal de déplacements, j’ai hâte de voir ce que là l’avenir me réserve.

On est toujours les premiers à suivre à suivre tes aventures, c’est génial que tu puisses continuer de faire vivre ta communauté, de toujours la tenir en haleine et je te félicite pour ça. Je te remercie d’avoir pris le temps d’être avec nous, et je remercie encore une fois le Mondrian Cannes de nous avoir si bien accueillies dans ses beaux jardins.

Crédits vidéo : Lucie Mezin, Tom Broccari, Lucas Vidal et Sacha Durand de l’école niçoise Studio M

Crédit photo : Lucie Mezin

Mise en beauté réalisée par Elona Bouvy, diplômée de l’école Fam à Nice.

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