Claire, On dirait le Sud : les rôles de sa vie et son amour pour la Côte d’Azur

En cette fin d’année, Madame Riviera a donné rendez-vous à Claire, du compte Instagram @on_dirait_le_sud à l’hôtel Nehô Suites Cannes Croisette. L’échange s’est très vite porté sur les différents rôles de Claire : celui de maman, d’instagrameuse, de blogueuse mais aussi sur son amour pour la Côte d’Azur, dont elle est originaire. Interview.

Madame Riviera : Bonjour Claire, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Claire aka On dirait le Sud : J’ai 39 ans, j’ai 3 enfants, et ça fait maintenant dix ans que je suis sur Instagram. Je m’y suis inscrite pour partager ma vie, les moments instantanés, et puis, au fur et à mesure des années, je me suis un peu professionnalisée, et c’est devenu mon métier à 100 % depuis 3 ans maintenant.

Tu tiens également un blog…

Oui j’ai un blog, je ne suis pas trop active dessus, c’est un format maintenant qui n’est pas trop demandé. Mais de temps en temps, j’écris un article quand j’ai le temps. J’aime bien écrire, quand j’en éprouve le besoin, que j’ai envie de dire des choses, j’écris un petit article blog. Mais je suis plus connectée sur Instagram.

De par ton contenu et ce que tu véhicules, est-ce que tu as à cœur de représenter les femmes de ta génération ? Notamment les mamans, car tu as 3 enfants.

Je ne me donne pas de mission de parler de féminité ni de maternité. Ce sont des sujets importants mais ça vient naturellement. Quand j’aborde un thème, que ce soit la santé, le post partum… je ne pose pas la question ‘est-ce que je vais aborder ce sujet ?’. Ca arrive au fil de ce que je vis et forcément les personnes vont s’identifier. Il y a beaucoup de mamans qui me suivent et j’adore échanger avec elles, que ce soit en commentaires ou en messages privés. J’ai des mamans qui me suivent depuis des années, même avant mon divorce, après la rencontre de mon nouveau conjoint, la naissance de mon petit bébé qui est arrivé.

On te sent très sincère dans ce que tu partages, que ce soit sur Instagram ou sur ton blog. C’est notamment ce qui a permis cette proximité avec ta communauté ?

Je suis comme ça, nature peinture on peut dire. J’ai du mal à faire semblant, c’est mon caractère. Quand ça va, je partage, quand ça ne va pas, aussi. Les réseaux sociaux c’est génial, mais ça peut vite avoir une connotation négative, quand on se connecte, qu’on n’est pas bien, qu’on voit tous les gens qui partagent des choses exceptionnelles…

C’est vrai que cette comparaison sur les réseaux sociaux, c’est finalement le côté très négatif de la chose. On le subit beaucoup…

Il faut faire la part des choses. Quand on n’est pas bien dans nos baskets, qu’on se connecte sur Instagram on se dit, ‘ça ne va pas du tout’. C’est pour ça que, quand ça ne va pas je le dis aussi. On va parler d’un sujet vis à vis duquel je vais essayer de ne pas verser ma larme, mais ma maman est décédée cet été, et je ne pouvais pas continuer à faire semblant, à partager des looks, des recettes ou des codes promos. J’étais obligée de partager ça avec ma communauté et j’ai eu un élan d’amour incroyable. C’est vrai que ça nous a mutuellement fait du bien. C’est vraiment un échange. Certaines personnes vivaient la même chose ou l’ont déjà vécu et je trouve que c’est ce qui est important sur Instagram : garder un côté humain. Même si c’est un réseau social et que ça reste virtuel.

Ce qui est très inspirant également en regardant ton compte, c’est qu’il y a ce côté très simple et humain mais à côté de ça tu publies des looks élaborés, pointus et assumés. Est-ce une dualité sur laquelle tu aimes jouer ?

Ce n’est pas un jeu, c’est ce que je suis. Hier, j’étais en jogging chez moi, pas coiffée, pas maquillée, et aujourd’hui je me suis fait un petit look sympa. Il y a des jours où on n’a pas envie de se looker, et d’autres où on veut être bien dans sa peau. Avant toute chose, c’est pour soi qu’on le fait, pas pour les autres. Et la mode reste quelque chose que j’apprécie depuis des années, donc je continue de partager ça sur mon compte Instagram.

Grâce à ta casquette d’influenceuse, tu inspires les gens, mais peux-tu nous dire qui t’inspires, toi ?

J’aime bien suivre des comptes de business women, de mamans, forcément. J’aime bien voir comment elle gère leur côté pro et perso. C’est vraiment le plus compliqué quand on devient maman. En tant que femme, de ne pas s’oublier tout en assurant en tant que maman. On est sans cesse plongée dans cette dualité opposée. Se demander, ‘est-ce qu’on fait bien notre job de maman, et notre job tout court’. De mon côté j’ai toujours l’impression de jongler, donc j’aime bien suivre ce genre de comptes, pour avoir des idées de looks, des idées de maman, des idées de recettes, des conseils etc.

Comme on l’a dit précédemment, tu es maman de trois enfants. Comment est-ce que tu vis ce rôle là précisément dans ta vie ?

J’allais te dire la phrase typique des actrices ‘C’est le rôle de ma vie’, mais oui, c’est ça. C’est ce qui arrive en premier : mon rôle de maman. C’est le plus important. Là, par exemple, si l’école m’appelle, j’y vais. Je ne me suis jamais dit que je voulais des enfants à tout prix, c’est arrivé spontanément. J’ai été maman jeune, j’ai eu ma fille aînée à 24 ans. Elle a 15 ans désormais. C’est très intense, ce sont des moments de bonheur, de stress, et tout est mélangé.

Tu es divorcée, d’autre part. C’est un sujet sur lequel tu t’es beaucoup livrée sur ton compte Instagram et sur ton blog. As-tu ressenti un avant et un après divorce ? Notamment sur ta façon de voir les choses, de penser ?

Vaste sujet. Ca fait quelques années maintenant que j’ai divorcé. Comme pour tous les événements de ma vie, qu’ils soient positifs ou négatifs, j’en ai parlé sur les réseaux sociaux. Il y a eu un avant et un après, forcément. J’en ai beaucoup parlé avec des femmes qui me suivent depuis des années. Ca a été quelque chose de positif parce que j’ai libéré la parole de ma communauté, beaucoup de personnes sont venues me parler, me dire que ça faisait des années qu’elles n’étaient plus heureuses en couple mais qu’elles n’arrivaient pas à trouver la force de divorcer. Il y en a certaines qui ont divorcé depuis, et j’ai eu des messages de remerciement en me disant que j’ai été une des personnes qui leur a donné le courage de le faire. Pour ma part ça a été une période très compliquée, je suis repartie vivre quelques mois chez mes parents. Et quand tu as 30 ans passés avec deux enfants, ce n’est pas un but dans la vie. Quand tu te maries c’est pour le meilleur et pour le pire, mais quelque fois on n’est pas dans un film Disney, c’est la réalité, c’est la vraie vie. Il y a eu des mois, même une année, très compliquée. Et forcément un avant et un après divorce. Mais pour toutes les épreuves que tu vis, tu as une expérience, un vécu et tu as une vision différente des choses et de la vie.

Tu as pu voir ça comme une renaissance ?

Pas tout de suite. C’est un peu un tsunami parce qu’on était mariés depuis 13 ans. J’étais un bébé quand on s’est connus. Après mon divorce, je suis arrivée sur le marché du célibat, en me demandant quel était ce monde parallèle. Il y avait toutes ces applications de rencontre que je ne connaissais pas, avant ça n’existait pas. J’ai rencontré mon ex mari quand j’avais 19 ans, j’avais vécu un peu avant quand même mais j’étais un bébé. Donc après ça je me suis dit que jamais de la vie j’allais retrouver quelqu’un avec deux enfants et 30 ans passés. Mais ça n’a pas été mon but de retrouver quelqu’un, je trouve que ce n’est pas une fin en soi. J’ai tourné la page, j’ai réécrit un nouveau chapitre de ma vie, je me suis vraiment centrée sur mes filles, sur moi et sur le travail, reprendre le sport, prendre un verre avec des amies que je n’avais pas vues depuis longtemps. Ca s’est fait petit à petit. Ressortir, refaire confiance… On a tous vécu des ruptures amoureuses plus ou moins difficiles, il y a un avant et un après et tu te reconstruis. Tu as de la force, tu avances, tu as ta famille, tes amis qui te soutiennent, c’est le plus important.

Ce qui prend aussi beaucoup le dessus sur ton compte Instagram, ce sont les bonnes adresses sur la Côte d’Azur que tu partages. Tu es notamment ambassadrice de la ville de Cannes. Peux-tu nous en dire plus sur cet autre rôle-là ?

Je suis cannoise, je parle beaucoup de ma ville, des événements qui s’y passent, des restaurants qui s’y ouvrent. Donc naturellement la ville m’a proposé ce ‘poste’ d’ambassadrice. De temps en temps je suis invitée sur des événements. Le dernier en date c’était les regate royales. On a eu la chance de faire un tour en bateau, d’aller voir ça de plus près, et j’ai pu partager ce moment avec ma communauté. Je vis des choses sympathiques.

J’allais te demander quelle est ton histoire avec la Côte d’Azur, finalement elle est presque toute tracée…

Oui, c’est ça. Je suis née à Cannes, j’y ai toujours vécu. Même en bougeant un petit peu en France ou dans le monde on se rend compte quand on atterri à Nice qu’on a beaucoup de chance d’habiter sur la Côte d’Azur. On a quand même un beau temps toute l’année, la mer et la montagne…

Ce mode de vie t’a donc toujours correspondu ? Tu ne t’es jamais vue déménager ?

C’est assez drôle que tu me poses la question parce qu’on est en train d’en parler avec mon chéri. Le but c’est qu’on vive toujours en bord de mer, je ne me sens pas bien si je ne vois pas la mer une seule journée. Ca ne sera pas pour tout de suite parce que mes filles sont encore petites pour un tel changement, mais on est en train d’en parler.

Merci au Nehô Suites Cannes Croisette de nous avoir accueillies pour le tournage de l’interview. Vous pouvez retrouver Claire sur son compte Instagram @on_dirait_le_sud

Crédit photo et vidéo : Baris Demiray

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