C’est un restaurant dans lequel on se sent « comme à la maison », en famille ou entre amis. Le pari de Mathilde Lisnard, fondatrice et cuisinière aux multiples casquettes, est ainsi réussi. Entre partage à table et saveurs en bouche, La cuisine de Mathilde se veut conviviale et addictive.
Le 29 juillet dernier, Madame Riviera a retrouvé une femme passionnée au sourire affirmé dans son restaurant cannois. Mathilde a créé son deuxième bébé, La cuisine de Mathilde, après une première expérience au Cannet. Issue d’une vieille famille cannoise, dont son arrière, arrière, arrière grand-père a construit le Marché Forville, la fondatrice ne se voyait pas ouvrir ce deuxième restaurant ailleurs qu’en plein centre de Cannes : « C’était un vrai projet de pouvoir le faire ici. Surtout qu’on n’est pas loin du magasin de ma grand-mère qui se trouvait rue d’Antibes, dans lequel j’ai passé 20 ans de ma vie tous les étés. Même si j’ai envie de voyager plus tard et peut-être d’aller ailleurs, j’avais vraiment à cœur de créer cette entité », a-t-elle confié.
Qui plus est, ce deuxième restaurant relève de l’ordre de la destinée, était écrit, d’une certaine façon : « Ce restaurant là s’est créé avec une spontanéité incroyable, par le biais d’une opportunité sur Facebook. Ça a été un gros challenge, qui s’est lancé très rapidement, en même pas un mois ». Un peu plus d’un an après son ouverture, le 8 juillet 2022, le challenge est relevé.
La cuisine de Mathilde : la notion de partage au cœur du projet
En tombant sur le compte Instagram du restaurant de Mathilde, on peut très clairement lire le terme « cantine locale ». Derrière ces mots se cachent, pour la fondatrice du restaurant, de grandes et belles valeurs : « J’entends « cantine » dans le sens où on se retrouve, tous. J’ai vraiment pour envie de rassembler les gens. Qu’ils passent un bon moment aussi bien au travers de la décoration, de l’ambiance que du service. Et, en finalité, de la cuisine. Qu’on sorte de là et qu’on se dise « Tu as vu ces saveurs ? On s’y retrouve, on a passé un moment ». Plus comme une Madeleine de Proust qu’un restaurant lambda. J’ai envie que les gens aient un bon souvenir, ce sentiment d’être comme à la maison ».
La notion de partage prime ainsi, au cœur de La cuisine de Mathilde. En réalité, elle est cuisinée à toutes les sauces : « Ici le partage est plus important que jamais. Cela permet de changer la carte toutes les semaines. Et d’amener au fur et à mesure des plats que les gens peuvent manger entre eux. Qui plus est, j’aime ce côté méditerranéen où il y a des plats au milieu de la table pour que les gens se servent directement. Cela amène du partage de par la communication et la curiosité. Beaucoup de clients par exemple n’auraient pas forcément pris certaines choses. Mais comme ils doivent faire plusieurs choix pour tout le monde, ils gouttent et ils adorent finalement. Le restaurant devient donc une expérience au-delà du fait de simplement se nourrir. On se retrouve, et on profite ensemble d’un bon moment ».
Une identité visuelle créée par l’artiste cannois Franck Lebraly
Récemment, nous vous avions parlé de ce peintre cannois qui fait fureur. Il signe ses fresques ou créations dans les plus belles adresses sur la Côte d’Azur, notamment l’hôtel Le Sud. La cuisine de Mathilde fait partie de ces lieux qu’il a su embellir de par son art et sa créativité.
Un choix plus qu’évident pour Mathilde, dont Franck est un ami : « On s’est découverts quand il a commencé à peindre. Comme j’avais adoré ce qu’il faisait, je lui avais demandé de peindre dans mon premier petit restaurant. Quand j’ai ouvert La cuisine de Mathilde et que j’ai vu cet immense mur qui se trouve derrière moi, c’était effectivement une évidence de faire appel à un artiste du Sud puisqu’on est dans le thème de la Méditerranée. Et j’ai pensé à Franck qui me connaît bien ainsi que mes goûts, ça a été un nouveau terrain de jeu pour lui ».
Une identité visuelle 100 % méditerranéenne, dont l’ambiance va de pair avec les plats délicieux concoctés par Mathilde, à elle seule : « Je travaille toujours un poisson cru, la daurade crue revient souvent, bien assaisonnée avec du fenouil. Sinon, je fais des boulettes qui plaisent beaucoup. Il y a aussi mon effiloché de porc que l’on sert souvent sur un pain pita maison ».
La cuisine de Mathilde, c’est ainsi la promesse d’un bon moment partagé, autour de plats faits maison et avec le cœur d’une sudiste passionnée.
Pour profiter d’un moment convivial avec vos proches et déguster des saveurs méditerranéennes à souhait, rendez-vous au 10 rue d’Alger à Cannes.
