Confiance en soi

Ces rituels à adopter pour regagner confiance en soi

Permanent, constant ou temporaire, le manque de confiance en soi touche énormément de monde que ce soit les hommes ou les femmes et à n’importe quel âge. Cet état émotionnel peut s’avérer difficile à surmonter pour la plupart d’entre nous. Ornella Petit sera notre guide afin d’acquérir les meilleurs conseils pour pallier ce fléau.

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La confiance en soi, c’est avoir conscience de sa valeurs

Un terme ayant plusieurs significations, étant assez commun et pourtant nous l’entendons depuis des années. « Quand j’étais plus jeune, je pensais que avoir confiance en soi, c’était déjà trop ; être prétentieux, être pédant. » nous confie Ornella. Il ne faut pas confondre la confiance avec l’assurance, « être sûr de soi ». Fréquemment, ces personnes trop sûres d’elles portent un masque afin d’éviter le ridicule ou d’affronter leur peur. Mais à trop vouloir se cacher, l’anxiété peut ramener le bout de son nez et alors affronter la vie réelle s’annonce plus difficile. Avec plus de maturité et d’expériences, notre experte a découvert que la confiance en soi est de savoir de quoi nous sommes capables, que nous pouvons aller au bout de ses objectifs, « savoir que demain quelque chose d’autre nous attend, de meilleur et qu’il ne faut pas avoir peur. Il faut se dire que nous avons les épaules pour régler les soucis, trouver des solutions ». Plutôt que d’avouer qu’elle ne sait rien, la personne ayant confiance en elle reconnaît son ignorance et peut ainsi, concevoir que des échecs sont possibles tout en croyant également en sa réussite et en la chance qu’elle se donne. Ornella confirme « cela ne veut pas dire que nous estimons que notre valeur prévale sur celle de quelqu’un d’autre ou que nos compétences sont meilleures mais qu’elles sont des outils que nous avons à disposition pour nous permettre d’avancer, d’aller au bout de nos désirs et de nos rêves. »

La perte de la confiance en soi peut advenir plus tôt que nous le pensons !

Les causes d’un manque de confiance en soi peuvent être diverses et peuvent arriver à n’importe quel moment de la vie. Enfant ou adulte, nous pouvons être entourés de négativité par une atmosphère hostile ou un entourage toxique. « Nous avons un capital à la naissance, un capital qui est nourrit par les parents, l’environnement familial et potentiellement scolaire, dès la rentrée maternelle ou avec la nourrice. Les personnes qui gravitent autour de nous vont, à leur manière, nous valoriser, nous rassurer et nous donner la sécurité nécessaire. Ceci est crucial dans notre vie d’adulte », précise Ornella. Quand nous grandissons, nous pouvons être très fragilisés par les blessures émotionnelles de rejet ou d’abandon qui provoquent des sensations d’insécurité ou d’infériorité. Fréquemment lors de séances, Ornella admet que les gens ont dans leur thème astral, le sentiment que leurs parents ont failli à leur devoir. Par exemple, un père qui n’est pas assez présent voir pas intéressé, attire « un sentiment d’avoir été invisibilisé ou une carence affective ».

Également, nous pouvons retrouver les échecs développant un total manque de confiance en soi, quels qu’ils soient : la déception des parents qui nous le font comprendre, les mauvaises notes en cours, les examens ratés ou les échecs professionnels. Notre conseillère nous dit : « Quand nous ne sommes pas stable dans ce sentiment de sécurité émotionnelle et de confiance en soi, cela peut nous entacher et nous rendre plus fragiles à long terme. Nous avons des difficultés à nous structurer et à trouver un moyen d’être sûr qu’il fera jour demain et que la vie finira par apporter des solutions. »

Le manque de confiance en soi peut être un frein mais pas dans tous les cas

Oser être soi-même ou du moins s’accepter se travaille avec le temps. Le regard des autres ou la comparaison, l’histoire personnelle, les échecs ou même la zone de confort peuvent apporter des sensations désagréables mais qui vont être révélées de manière différente selon les personnes. Ornella nous fait savoir que nous pourrions diviser la population en manque de confiance en elle, en deux catégories. La première : ceux qui malgré ce frein, vont tout faire pour aller au bout « car ils ont du feu dans leur thème astral. Ils ont envie de briller, une soif de reconnaissance du monde extérieur pour toucher du doigt leur rêve et pour avoir ce sentiment de légitimité ». La deuxième catégorie serait les personnes les plus fragiles ou émotives. « Marquées par l’eau ou la terre, elles vont tout faire pour trouver les raisons de se saboter, être dans un schéma perpétuel d’échec ou dans la résolution d’un problème qui ne se passe pas comme prévu ou comme il faut. Avancer avec la peur au ventre en ayant la certitude que rien ne va marcher pour elles. C’est terrible car elles entretiennent des croyances limitantes qui leur attirent, finalement, des situations qui ne vont pas se résoudre dans la manière escomptée. Cela va leur prouver qu’elles avaient raison de ne pas avoir confiance en elles, c’est un cercle vicieux ».

Se dénigrer, se sous-estimer et ne pas avoir conscience de sa réelle valeur empêche d’avoir confiance en soi. Prendre soin de soi est aussi important que de s’occuper des autres, les échecs sont aussi importants car c’est par eux que nous apprenons et que nous évoluons, tout cela représente l’épanouissement. C’est adopter ses ressources personnelles et rendre ainsi son quotidien plus riche et plus heureux !

Les rituels à appliquer si nous voulons avoir plus confiance en soi

Pour se retrouver soi et mieux se connaître, encore faut-il se donner le temps. « La plupart des gens cogitent beaucoup et d’autres détestent le silence, la confrontation au néant, à rien ou à l’ennui, faisant alors les choses à moitié. Par exemple, manger en regardant la télé ou se faire les ongles en écoutant la musique, il n’y a pas de culture de l’instant présent tel que cela devrait être. Nous voulons gagner du temps, c’est une course au temps qui nous empêche de profiter de chaque instant. » nous informe notre astrologue. Voici des conseils pour celles et ceux qui s’interrogent sur leur légitimité ou qui ont une anxiété permanente :

N°1 : Faire des balades dans la nature peut paraître stupide et pourtant ! « Marcher sur des chemins de terre et non du bitume, dans un jardin, dans une forêt, faire une randonnée ou aller en montagne, peu importe, le constat est souvent le même. La cogitation ralentit drastiquement. Les gens se sentent plus apaisés et plus au calme. »

N°2 : Faire du sport ! Encore une suggestion qui se répète constamment qui peut être difficile à mettre en exécution mais qui, une fois goûtée, peut vite nous rendre accro. « Quand le cerveau est occupé à envoyer des signaux au cœur de pomper un maximum pour que les organes vitaux soient irrigués pendant une séance, c’est du temps qu’il n’a pas pour cogiter trop fortement. Telle une semi-méditation, le corps est occupé à faire des gestes comme il faut : faire attention au temps de repos et pour le cardio, garder le rythme. Nous pouvons penser dans ces moments mais qui cela ne nous donnerait pas des maux de tête, ne nous basculerait pas car le cerveau n’a pas le temps. »

N°3 : Faire des activités manuelles ! Même sans être artiste, nous pouvons trouver des occupations qui nous conviennent, tout en n’occupant pas notre cerveau. « Il n’est plus aussi disponible que lorsqu’il n’y a pas de coordination à faire avec aucun des quatre membres de notre corps. Au moment où nous faisons de la sculpture, la vaisselle ou le ménage nous éprouvons une satisfaction car nous nous ressentons dans l’instant. C’est le même principe ! Les ondes cérébrales baissent pendant que nous sommes occupés à exécuter un geste précis ou une attitude. »

N°4 : Notre experte nous propose un nouveau conseil pour celles et ceux qui ont un besoin de reconnaissance extérieure. « C’est comme ci c’était une valeur absolue qui allait valider leur existence. Et le fait qu’il ne soit pas inutile sur cette planète ; c’est peu conventionnel mais je demande aux gens qui viennent me voir de se « lobotomiser » le cerveau tout seul. Au lieu d’attendre la reconnaissance de quelqu’un d’autre après une action, nous prenons 15 à 30 secondes dans sa tête ou à voix haute pour constater de manière pragmatique que nous sommes heureux et fiers d’être allés au bout de la tâche ». Ce rituel n’est pas censé nous amener à devenir présomptueux mais au contraire nous remercier factuellement afin de vivre autrement. Ornella précise : « c’est pourquoi j’utilise le terme de choc de lobotomisation. Car lorsque ce dernier est répété après chaque action terminée (…) que le cerveau a pris l’habitude comme une mémoire musculaire, alors nous lui faisons comprendre qu’il n’a pas besoin d’aller mendier la reconnaissance extérieure. » Le but étant que la reconnaissance devienne la cerise sur le gâteau et non le gâteau lui-même.

Ne pas confondre prendre soin de soi et être égoïste

Quand nous ne sommes pas habitués à prendre du temps pour soi ou écouter ses besoins personnels, nous pouvons vite penser que ces actions sont égoïstes. Voire égocentriques ou narcissiques. Or les définitions ne se rejoignent à pas vraiment. Comme nous le prouve notre conseillère : « être égoïste c’est s’occuper de soi-même, de s’intéresser qu’à ses propres besoins alors que prendre soin de soi ne veut pas dire de ne pas prendre soin des autres ou qu’on ne s’intéresse pas au traitement des autres, cela veut dire que nous incorporons des moments dans sa vie pour se pomponner. »

Ici, Ornella utilise la métaphore de la voiture qui s’accorde tout à fait avec notre sujet. « En vérité, ce temps que nous prenons pour « lustrer notre machine », à la nourrir par du carburant pour qu’elle puisse nous amener où elle veut ou quand elle veut ; lui permettre le chauffage contre le froid, lui permettre de nous faire écouter de la musique, de freiner si il y a un danger, pour tout cela il faut de temps en temps l’amener au garage faire une révision. Et donc prendre soin d’elle.

C’est exactement l’inverse de l’égoïsme ! Accepter que nous ne sommes pas infaillible. Et que par conséquent, nous nous devons de nous mettre en premier dans notre vie pour pouvoir répondre aux demandes des autres si nous le désirons et si nous en sommes capables. » En effet, pour aider les autres à aller bien, encore faut-il que nous soyons bien en nous-même. Nous ne pourrons avoir confiance aux autres ou même avoir confiance dans notre couple, si nous n’avons pas confiance en nous. »

Vous l’aurez compris, il existe de nombreux rituels à adopter pour regagner confiance en soi. Cela demande de prendre du temps. De se prescrire des habitudes de bien-être qui nous conviennent et qui nous permettront ainsi de nous sentir mieux dans la vie de tous les jours.

Retrouver Ornella Petit sur son compte Instagram et sur son site où elle vous accompagnera dans différentes prestations !

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Après des années dans le monde du spectacle, en tant que chanteuse et comédienne, Ornella décide de s’investir corps et âme dans l’astrologie. D’une nature indépendante, elle suit une formation qui la guidera en 2016 à créer sa propre entreprise Dans les hautes herbes. Effrayée mais heureuse de son désir, l’entrepreneuse avait formulé 2 vœux pour toute son existence : accueillir la vie après la vie et divertir les gens autour d’elle en les aidant, « les faire déculpabiliser de leurs défauts ».

Pour lire la suite, abonnez vous à Madame Riviera.

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